La prolongation par le gouvernement jamaïcain de l’interdiction de voyager vers et depuis un certain nombre de pays d’Amérique latine a conduit Copa Airlines à repousser de trois mois la reprise de ses vols réguliers vers Kingston et Montego Bay.
Avant l’apparition de la pandémie du coronavirus, Copa Airlines assurait une liaison quotidienne avec Montego Bay (MBJ). La compagnie aérienne assurait également quatre vols réguliers hebdomadaires à destination de Kingston (KIN) – les lundis, mercredis, jeudis et vendredis – à bord d’un appareil Embraer E190 d’une capacité de 106 passagers.
Cependant, la fermeture des frontières de la Jamaïque l’année dernière en raison du COVID-19 a affecté les vols en provenance d’un certain nombre de pays, dont l’Argentine, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Paraguay et le Pérou. Cette interdiction de voyager reste en vigueur jusqu’au 30 juin de cette année, ce qui perturbe la reprise du service que Copa avait prévue ce 4 juin.
Le transporteur avait initialement prévu de reprendre ses vols bihebdomadaires à destination de Kingston, à partir de cette fin de semaine avec un Boeing 737-800 d’une capacité de 189 passagers, jusqu’au 30 août.
Cependant, en raison de la prolongation de l’interdiction de voyager, Copa a maintenant fait savoir qu’elle commencerait quatre vols hebdomadaires à destination de Kingston en utilisant un avion Embraer E190 d’une capacité de 106 passagers à partir du 1er septembre..
La liaison avec Montego Bay, qui aurait dû reprendre demain, devrait également débuter le 1er septembre de manière quotidienne, à l’aide d’un avion Embraer E190 pouvant accueillir jusqu’à 106 passagers.
Réagissant à la décision de Copa, Clifton Reader, président de l’Association hôtelière et touristique de la Jamaïque (JHTA), a fait remarquer que l’interdiction de voyager de l’Amérique du Sud vers la Jamaïque a entraîné une forte réduction des coefficients de remplissage de Copa, la principale compagnie aérienne transportant des passagers vers la Jamaïque via le hub de Panama.
La plupart de ces passagers sont traditionnellement des voyageurs d’affaires et des négociants en provenance du Brésil et du Chili. L’interdiction affecte également le trafic touristique vers notre île en provenance de pays comme Aruba et Curaçao.
Copa Airlines fait également venir en Jamaïque de nombreux hommes d’affaires du Mexique, qui ne fait pas partie des pays interdits de voyage en Jamaïque. Cependant, la plupart de ces personnes viennent ici pour trois ou quatre jours, mais en raison de nos restrictions de quarantaine, elles considèrent qu’il est impossible de se rendre en Jamaïque à ce moment-là. Nous espérons qu’avec le déploiement de programmes de vaccination, les pays d’Amérique du Sud commenceront également à voir une réduction appréciable des cas de COVID-19, une amélioration des taux de guérison et une diminution du nombre de décès.
Lorsque cela se produira, nous ne doutons pas qu’en temps voulu, le gouvernement jugera bon de lever l’interdiction des voyages d’Amérique du Sud vers la Jamaïque.
L’augmentation du taux de remplissage vers notre territoire entraînera sans aucun doute une augmentation du service de Copa Airlines vers la Jamaïque. Clifton Reader, président de l’Association hôtelière et touristique de la Jamaïque (JHTA)
Reste que la décision de Copa porte un nouveau coup au problème de transport aérien de la Jamaïque qui fait suite à la réduction de la desserte de Kingston par American Airlines qui est passée de quatre vols hebdomadaires avant le COVID-19 à un seul actuellement.
crédit photo : Alexander Calderon Angulo
